lundi 1 avril 2013

a) Avant de commencer l'apprentissage

PREAMBULE
La voiture peut être considérée comme une  fabrication humaine destinée à compenser la faible vitesse de nos déplacement. Un humain va à une allure quasi maximale de 25 Km/h, alors que c’est la vitesse quasi minimale de la voiture.
La voiture se conduit principalement avec la VUE. Les yeux de l’homme sont adaptés à sa vitesse naturelle de 25 Km/h. Il faut donc compenser ce que l’on fait en PRE-VOYANT, c'est-à-dire VOIR AVANT (mobilité du regard). Cela permet de DECIDER tôt. Décider n’est pas agir. Le temps entre la décision et l’action sert à PREPARER l’action (vérifier les rétros, mettre le clignotant, voir la signalisation et le comportement des autres usagers, puis préparer sa trajectoire, sa position sur la chaussée).
Une action mal préparée nous amène souvent à rattraper la situation et cela devient risqué.
En conduite automobile, il ne faut jamais se laisser surprendre et ne jamais surprendre les autres usagers.
Dans toute la conduite, on PRIVILEGIE LA TRAJECTOIRE A L’ALLURE*.
Toujours penser à la « zone de collision imminente » qui se situe à l’approche des obstacles situés devant et sur les côtés. Prévoir une distance latérale aux obstacles d’un centimètre par kilomètre/ heure compteur, jusqu’à 80cm.
Dès la naissance d’un doute : déplacer le pied de l’accélérateur au dessus du frein (sans freiner). Si le doute se confirme, on casse l’allure en freinant assez fermement pour rejoindre au plus près une vitesse adaptée à la situation.
Il faut toujours être attentif à ce qui se passe autour de notre véhicule pour gérer, au mieux, nos ralentissements et les situations.

* Trajectoire : Position du véhicule en déplacement sur la chaussée.

dimanche 31 mars 2013

I - LES CONTROLES : Quand et comment

Les contrôles doivent être systématiques.

Il doivent être rapide (le temps d’un tic ou tac du clignotant) et répétés.

1) Contrôles rétro intérieur : Dès le moindre changement de comportement de la part du conducteur au niveau du pédalier (Naissance de doute, déplacement d’un pied)

2) Contrôles rétros de côté : Du côté où l’on va mettre le clignotant, avant de le mettre.

3) Contrôles angles morts : Avant de tourner le volant et du côté où on se dirige.

4) Contrôles aux intersections : Avancer un peu la tête de sorte à chercher le plus loin possible.

samedi 30 mars 2013

IV)b - Les repères pour les manoeuvres sur Clio, 208, ...

Vos repères sont toujours les meilleurs pour vous, Utilisez les.


 I) Rangement en Bataille arrière A droite comme à gauche, Se placer à 70 cm environ perpendiculairement à la place à prendre, votre RETRO doit être exactement entre la deuxième et la troisième places au-delà de la place que vous allez prendre. Il faut braquer à fond dans le sens où on veut allez et reculer lentement en contrôlant principalement, le véhicule qui se trouve du côté où on tourne.  Lorsqu'on l'aile arrière de notre voiture est à la hauteur de l'aile avant du véhicule contrôlé et qu'on est certain que cela passe, il faut alors contrôler le véhicule de l'autre côté. On remet les roues droites dès qu'on est parallèle aux voitures stationnés en bataille.  Cela permet un stationnement sans manoeuvres supplémentaires, dans 95% des cas.
Pour sortir, ne tourner le volant que lorsque les retros sont sorties des places de stationnement.


 II) Rangement en Bataille avant A gauche, Se placer à 70 cm environ du bord de la chaussée, perpendiculairement à la place à prendre, RETRO gauche sur le côté de la place à prendre. A droite, se déplacer vers la gauche de la chaussée à 3 m environ du bord droit de la chaussée et perpendiculairement à la place à prendre, RETRO droit sur le côté de la place à prendre. ( dans les 2 cas, il faut avoir une distance approximative de 3 mètres pour faire stationner en une seule manœuvre.
Pour sortir, ne tourner le volant que lorsque les retros sont sorties des places de stationnement.


 III) Rangement en Epi arrière à droite Se placer perpendiculaire aux places et repérer le côté droit de la place à prendre, dans l’arrière bas de la petite fenêtre arrière droite de notre voiture. A gauche, il s’effectue de manière semblable sur l’autre côté de la voiture.

 IV) Rangement en Epi avant. Correspond à un changement de direction. ATTENTION : A gauche se placer et rentrer en première. Pour sortir, ne pas oublier de reculer droit jusqu’à la partie médiane de la chaussée afin de se placer : prêt à repartir.

 IV) Créneaux.


LES CRENEAUX
Arrêter notre voiture de sorte à ce que notre rétro latéral soit au bout du véhicule derrière lequel on va stationner PUIS :

A partir du poste de conduite,
 A)   Les points de repères pour créneaux droits :
1)    Braquage : Soit voir le bout du véhicule derrière lequel on se gare au niveau du point rouge arrière (indiqué ci-dessous), soit point rouge de notre rétro (indiqué ci-dessous)-( Véhicule à 45 ° par rapport à l'axe de la route) au niveau de la poignée de porte avant du véhicule derrière lequel on se gare.


2)   Contrebraquage : Notre voiture fait la moitié d’un angle droit par rapport à la route, on voit l’arrière du véhicule derrière lequel on se gare, au niveau de notre rétro (point rouge indiqué ci-dessus). Il faut pouvoir lire la plaque d’immatriculation du véhicule derrière lequel on se gare.



       B)   Les points de repères pour créneaux gauches :
1)      Braquage : Soit voir le bout du véhicule derrière lequel on se gare au niveau du point rouge arrière (indiqué ci-dessous), soit point rouge de notre rétro (indiqué ci-dessous) au niveau de la poignée de porte avant du véhicule derrière lequel on se gare. 


2)      Contrebraquage : Notre voiture fait la moitié d’un angle droit par rapport à la route, on voit l’arrière du véhicule derrière lequel on se gare, au niveau de notre rétro (point rouge indiqué ci-dessus)-  ( Véhicule à 45 ° par rapport à l'axe de la route).Il faut pouvoir lire la plaque d’immatriculation du véhicule derrière lequel on se gare.
 Un créneau n’est pas toujours réussi du premier coup : ça n’est pas grave, sous réserve de rectifier notre position en s’assurant de le faire en toute sécurité et sans surprendre qui que ce soit.

TOUTES LES MANŒUVRES S’EFFECTUENT A UNE VITESSE INFERIEURE A
CELLE DU PAS D’UN HOMME, sur le point de patinage (embrayage).
  NE PAS OUBLIER D’AVERTIR ET DE CONTRÔLER
                 avant et pendant la manoeuvre

vendredi 29 mars 2013

II - ETAPE 1 de l'apprentissage de la conduite

S’installer, déplacer et maîtriser le véhicule.
A) S’installer : régler la hauteur du siège de sorte à ce que les yeux se situent, à peu près, entre le haut du volant et le haut du pare-brise.
Régler la longueur de sorte à ce que le pied gauche puisse, sans difficulté, appuyer la pédale d’embrayage, à fond, avec le talon au sol. Vérifier que l’on peut aisément relever le pied et le faire pivoter sur le reposoir, à gauche.
Régler le dossier en plaçant les mains en haut du volant en s’assurant qu’en les redescendant à 9 h 15, les bras soient légèrement fléchis.
Régler la hauteur du volant de sorte à ce que les mains placées à 9 h 15, se trouvent dans l’alignement des épaules. La profondeur du volant, si elle existe, permet de s’ajuster par rapport à une morphologie particulière.
Régler les rétroviseurs :
1) intérieur : Voir le maximum de la lunette arrière
2) Extérieurs : l’un après l’autre et avec les mêmes repères.
Repères : regarder le rétro concerné et tracer virtuellement un trait horizontal, au milieu du rétro. Tracé virtuellement un trait vertical à 1.5 cm du bord intérieur du rétro, puis fixé le point de convergence des deux traits. Sur ce point, on doit voir l’angle bas de la grande fenêtre arrière du véhicule.

B) Trajectoires : Il est prioritaire de savoir se placer, s’orienter et définir les trajectoires. L’élève débutant est tendu par la prise en main du véhicule, il ne faut pas le surcharger d’informations et d’aspects techniques.
Donc, il apprend à placer ses mains sur le volant selon les situations et comment agir. Il pratique sur des itinéraires où il devra diriger la voiture, à gauche et à droite, dans des virages et changeant de direction. Il apprend à développer la mobilité de son regard et à le placer.
L’élève apprend que la direction naturelle de la voiture est la ligne droite, donc pour redresser après un changement de direction, il peut laisser glisser le volant dans les mains. (A allure lente, il est nécessaire d’accompagner le volant).
Lorsqu’il n’y a plus d’assistance, il prendra en charge les clignotants et commencera à être sensibilisé au rétros.

C) Accélération, frein : Après les trajectoires, il est nécessaire que l’élève prenne conscience de sa vitesse propre. Il faut donc lui apprendre à utiliser l’accélérateur et le frein.
Accélérateur : Pression progressive et douce. On accompagne la voiture et on ramène l’accélérateur.
Frein : Le freinage est difficile. Après avoir senti la pression sur la pédale, l’élève doit savoir « CASSER SON ALLURE » et savoir « PREVOIR UN COUSSIN DE SECURITE »
Il doit rapidement savoir ramener l’accélérateur et placer son pied au-dessus du frein (sans freiner) dès « LA NAISSANCE D’UN DOUTE ». Si le doute se confirme, il casse l’allure, par une pression assez conséquente sur le frein (à 50 km/h baisse de 15 km/h rapidement).
Si on doit s’arrêter, il faut être capable de stopper la voiture 2 m avant le point d’arrêt effectif (coussin de sécurité, utile lorsqu’une perte d’adhérence temporaire peut exister (flaques d’huile, boue,…) mais aussi obstacles intermédiaires nécessitant urgence.

D) Boite de vitesse : La prise en main de la boite de vitesse nécessite souplesse et mouvement adéquate. L’élève est toujours très concentré sur les éléments mécaniques qu’il vient d’acquérir précédemment. Il ne faut pas qu’il se sente surcharger. La BV est certes plus aisée que ce qui précède, mais l’intégration des différents éléments en progression va lui permettre de se décontracter et de mûrir l’ensemble, sans violence. Il apprend à placer sa main et à utiliser les ressorts et pratique la BV à l’arrêt avant de se lancer dans la circulation sur des voies peu encombrées. Il doit éviter de s’accrocher au volant lors des passages, car la voiture tend à s’écarter de sa trajectoire. La direction naturelle de la voiture est la ligne droite.

E) L’embrayage : C’est l’élément mécanique le plus important car il transmet le mouvement du moteur aux roues. Il faut retenir que l’embrayage a 3 positions, que l’appui à fond n’existe que dans 3 cas et qu’il y a 3 mouvements différents pour embrayer.
1) La première est la plus courante, pédale relevée et pied sur le côté.
2) La deuxième position est : le pied appuyé à fond. C’est dans 3 cas : à l’arrêt complet, 5 mètres avant le point d’arrêt ( soit une voiture) et, en roulant, le temps de passer la vitesse ( le pied s’appuie et se relève consécutivement)
3) La troisième position est la plus importante : Il s’agit du point de patinage. Ce point se situe entre 2 et 3 centimètres du plancher. Il est très important de savoir stabiliser ce point essentiel.
Les 3 mouvements pour embrayer : Le premier consiste en un mouvement rapide du genou qui nous permet de trouver le point de patinage. Le deuxième consiste à prendre le temps d’appuyer le talon au sol en stabilisant la pédale sur sa position. Le troisième consiste à relever lentement la pointe du pied autour de la cheville.

F) Les premières manœuvres : Marche Arrière en Ligne Droite et en Courbe. Cela permet de commencer à sensibiliser l’élève sur l’importance des contrôles et d’avertir les autres usagers de nos intentions. Les repères sont très utiles. La méthode du déplacement du véhicule n’est pas stricte. « tous déplacements doivent se faire en toute sécurité ». Les repères sont importants au début : Point sur la lunette arrière alignée sur l’arête du trottoir, pour la MALD. Pour la MALC, voir le déplacement du trottoir dans l’angle de la lunette arrière, puis dans la vitre latérale et, comme en marche avant, évaluer la trajectoire pour tourner le volant.

G) Le demi-tour : Comme pour toutes manœuvres il faut contrôler et avertir, avant d’agir en toute sécurité, à des allures très lentes. Chaque action sur le volant doit se faire la voiture en mouvement. 3 mouvements de sept actions : * en avant, 1) Passage en 1ère, 2) Contrôles, 3) Clignotants, 4) Point de patinage, 5) Braquage, 6) lorsque le trottoir est à 1 mètre environ, contre-braquage lent (1 tour maxi) en roulant, puis 7) Arrêt.
* en arrière, les mêmes actions sauf que le regard doit toujours être dans le déplacement du véhicule, sauf contrôles
Eviter de toucher le trottoir (ou se poser très en douceur).

H) L’évaluation de synthèse : Sans doute la plus importante de toute la formation. L’élève qui a la maîtrise mécanique de son véhicule, va pouvoir se concentrer sur la circulation et sa formation n’en sera que meilleure. Il doit déjà savoir agir en sécurité, c'est-à-dire s’occuper des autres usagers en contrôlant les rétros et en avertissant, à l’aide des clignotants. Il sera également attentif en montant, en descendant du véhicule et s’assurera que les passagers sont bien installer (ceintures) avant de partir. Il s’assurera que tout est correct avant de quitter le véhicule en fin de cours/évaluation.

jeudi 28 mars 2013

III - La deuxième étape de l'apprentissage à la conduite

Conduire, savoir ne pas surprendre et ne pas être surpris. 
A) LES CONTROLES : A cette étape, ils doivent être systématiques, parfaitement intégrés et compris. Toute absence devient une faute. ATTENTION : Les contrôles doivent être tous faits dans l’ordre et au bon moment.
 B) Connaître la réglementation : Il s’agit d’un cour plutôt théorique qui consiste à rappeler les formes et couleurs des panneaux et vérifier la mémorisation des règles de code. On étudie sur support les différents marquage au sol et les placements sur la chaussée dans les intersections. A ce niveau, on vérifie que l’élève sait interpréter les gestes des agents de la circulation. Après un travail préparatoire sur document, on fait pratiquer l’élève qui doit relever visuellement, au gré du déplacement, les différents panneaux puis les différentes positions à prendre, dans les intersections qu’il aura, préalablement détectées.
 C) Les Indices : Il s’agit d’une sensibilisation à toutes les informations qui peuvent être utile et apprendre à gérer et organiser l’ordre d’importance des informations : Indices vers l’avant, l’arrière ou latéraux. Il s’agit de comprendre les différentes informations permettant d’assurer une conduite sûre : Les indices formels représentés par toute la signalisation verticale et horizontale (panneaux et marquage au sol) ainsi que les informations récupérées sur le tableau de bord. Les indices formels sont issus d’un élément écrit : loi, décret, mode d’emploi, … Les indices informels sont des informations récupérées par nos sens et sensations et qui nécessite une adaptation de notre comportement : Odeur, bruit, mais aussi touché et vue. N’oublions pas : Nous en devons jamais regarder quelque chose ou quelqu’un (concentration du regard), mais nous devons tout voir (vue global)
3 types d’indices informels : Notre véhicule, les autres usagers et l’environnement. Voir avec le moniteur des exemples : ballon qui traverse la route, enfants ou personnes âgées (personnes ayant une adaptation difficile aux mouvements routiers) marques sur la chaussée, bordures arborées, météo, odeurs, bruits, sensations dans les membres anormales…
 D) Le comportement vis-à-vis des autres usagers, allure : Il devient très important de savoir regarder et se comporter en fonction des informations récupérées. Respect des piétons et autres catégories d’usagers (2 roues, véhicules encombrants et/ou prioritaires,…). on apprend à adapter son l’allure en différentes circonstances, en gardant toujours à l’esprit l’ordre d’importance des quatre piliers de la conduite : SECURITE – REGLE – FLUIDITE – Puis MECANIQUE (Eviter de rouler en roue libre – pas plus de 5 mètres lors des arrêts). La fluidité nécessite d’accompagner les autres usagers, de s’associer à eux, en évitant le panurgisme comme d’être un satellite autonome (facilement en perdition dans une circulation mal comprise). N’oublions pas d’adapter notre allure à notre capacité à voir : La visibilité doit être approximativement égale, par temps sec, à la distance d’arrêt augmentée de 20%. Rappelez vous : La distance d’arrêt est égale au carré de la dizaine des km/h. (A 50 km/h = 5 X 5 = 25 mètres ; à 90 km/h = 9 X 9 = 81 m)
E) Passage et placement dans les différentes intersections : toutes les intersections nécessitent la plus grande attention et la plus grande prudence. On doit savoir préparer ses actions : Contrôles arrière (rétros) puis adaptation de l’allure puis contrôles de la réglementation (panneaux, flèches au sol) puis contrôles du côté où on a décidé de se diriger (rétro gauche ou droit ou arrière) puis avertir (clignotant) puis vérification de l’attitude des autres usagers puis regarder la trajectoire à prendre puis, juste avant de tourner le volant (changement de direction), contrôle de l’angle mort et enfin, poursuite de la trajectoire. Les principes essentiels de la conduite sont, ici, pleinement appliqués : Ne pas se laisser surprendre et ne pas surprendre les autres et Percevoir, prévoir, décider tôt, préparer puis agir en toute sécurité.

1) Dans tous les cas de doute ou de situations à risque, calculer, approximativement, la distance d’arrêt qui est égale au carré de la dizaine des Kms/h (soit à 50 Kms/h : 5 X 5 = 25 m*** et à 30 Kms/h 3 X 3= 9 m***)
2) Mettre le pied au dessus du frein et jeter un coup d’œil dans le rétro intérieur au début de la distance d’arrêt et garder le pied au dessus du frein jusqu’à avoir la certitude de pouvoir franchir l’intersection en toute sécurité.
A - INTERSECTIONS STANDARDS : En agglo, Garder le pied au dessus du frein, sauf nécessité de ralentissement ou d’arrêt, jusqu’à ce que la visibilité de la rue de droite soit supérieure à la distance restant à parcourir pour franchir l’intersection. Si un véhicule vient de droite et même s’il s’arrête, on doit s’arrêter et accorder la priorité de passage.
B - INTERSECTIONS AVEC FEU : Si le feu est vert depuis un temps indéterminée, on doit prévoir le passage à l’orange. En ville, à 30 Kms/h, l’arrêt est normalement possible jusqu’au dernier moment sous réserve de s’assurer de ne pas surprendre un usager qui suit. En ville, à 50 Kms/h, le seul fait de mettre le pied au dessus du frein à 25 mètres du feu, fait ralentir la voiture vert 40 Kms/h. Il faut garder le pied au dessus du frein jusqu’à 4 mètres du feu (distance de freinage = longueur de notre voiture) à une distance inférieure, il faut accélérer pour dégager au plus vite l’intersection.
C - LES ROND POINTS : La priorité est, généralement à gauche. La vitesse maxi dans un rond point est de 30 Kms/h. Attention aux clignotants :
 a) Si on prend la 1ère à droite, on met le clignotant à droite avant le rond point.
 b) Si on sort au-delà de la première à droite et au maximum, dans la rue d’en face (dite Midi), on ne met le clignotant que lorsque l’on fini de franchir la dernière intersection qu’on laisse sur la droite. On garde une trajectoire sur la file la plus à ,droite en permanence.
 c) Si on prend une rue au-delà la rue d’en fac ( Midi), donc sur la gauche, avant le rond point, on met le clignotant à gauche et on se place sur la voie immédiatement à gauche ( sauf 3 voies, pour un demi tour, voie la plus à gauche). On conserve le clignotant à gauche et notre voie jusqu’au franchissement de la dernière rue de droite qu’on ne prend pas. Ensuite, on met le clignotant à droite en rejoignant la file de droite pour sortir. ATTENTION : Les contrôles doivent être tous faits dans l’ordre et au bon moment. *** On considère qu’une voiture vaut à peu près 5 mètres.

mercredi 27 mars 2013

IV - La troisième étape de l'apprentissage de la conduite

Savoir se stationner en toute sécurité et se diriger dans tout type de

circulation le plus naturellement possible.

A) Les différents stationnements :


Principe de base d’une manœuvre : VCC (Vitesse, Contrôles, Clignotants)


Créneaux, épis, bataille. Chaque fois que l’on prend la décision de s’arrêter, la première action consiste à contrôler dans le rétroviseur central la situation des usagers qui nous suivent, puis d’indiquer dès que possible le côté vers lequel on va s’arrêter (ne pas surprendre). La deuxième action consiste à s’arrêter au bon endroit et en douceur puis, après être assurer de ne prendre aucun risque et d’être en conformité avec la réglementation, on peut agir en toute prudence, à une vitesse très faible, sur le point de patinage, et en contrôlant rapidement, plusieurs fois, tous les côtés. La qualité de la manœuvre est correcte si on la pratique en toute SECURITE : Bien regarder dans le sens du déplacement du véhicule. Si la manœuvre ne donne pas le résultat attendu, elle peut être rectifiée dès que l’on constate l’anomalie. Si le déplacement est tel que le résultat de la manœuvre ne peut pas être correcte même en rectifiant, elle peut être recommencer totalement. Cela ne présente pas d’importance, sous réserve que toutes les actions soient faites en toute sécurité.
Les repères pour les manœuvres sont une aide mais ne sont pas une garantie de résultat : ATTENTION rester toujours très prudent avant comme pendant la manœuvre et ne pas oublier que sortir de stationnement est aussi une manœuvre.

B) Insertion sur Autoroute : Les insertions sont des manœuvres rapides qui sont à pratiquer avec la plus grande prudence. Toujours bien préparer les actions. D’abord, repérer la voie d’accélération puis s’y engager. Dès que possible, tenter d’évaluer la vitesse des véhicules roulants sur l’autoroute par contrôles rapides et répétés dans les rétroviseurs intérieurs et extérieurs. Avertir en mettant le clignotant très tôt. Adapter la vitesse de notre véhicule à celle des véhicules roulant sur l’autoroute, dès que possible : Notre vitesse doit être légèrement inférieure à celle des véhicules roulant sur l’autoroute jusqu’au moment où on a choisi notre point d’insertion. Le point d’insertion se situe à une distance raisonnable derrière le dernier véhicule qu’on laissera passer devant nous. Dès que ce véhicule passe devant nous, on contrôle l’angle mort puis, si rien ne s’y oppose, on accélère pour atteindre une vitesse équivalente au véhicule qui va alors nous précéder et on s’insère dans notre nouvelle voie de circulation. On se met en remorque du dernier véhicule qu’on laissera passer.
Le fait d’accélérer en se plaçant rapidement derrière le dernier véhicule qu’on laisse passer, nous permet d’éviter de surprendre les autres véhicules suivants. Une fois sur l’autoroute, il faut adapter son allure à la réglementation, comme à la densité de la circulation en conservant une distance de sécurité adaptée à l’allure. Toutes les insertions (à droite comme à gauche) se font en accélérant, dans la mesure du possible.

C) Sortie d’autoroute : Comme pour toutes les manœuvres, dès que l’on voit la sortie qu’on a décidé de prendre, il faut contrôler à l’arrière à l’aide du rétroviseur intérieur et extérieur avant de mettre le clignotant. ATTENTION : Sauf impératif absolu du à l’allure des usagers qui nous précédent, On ne ralentit qu’après avoir franchit la ligne d’entrée de la voie de décélération. Le ralentissement peut être assez ferme sous réserve de bien contrôler l’arrière de notre véhicule.

D) Dépassement de véhicule : Toujours s’assurer que la vitesse du véhicule à dépasser est suffisamment inférieure à la nôtre pour que la manœuvre s’effectue dans un temps le plus réduit possible. (selon le code, à 90 km/h la différence doit être de 20 km/h)
NE JAMAIS DEPASSER PAR LA DROITE, sauf si le véhicule dépassé a bien indiqué son intention de changer de direction à gauche.
La manœuvre de dépassement ressemble à une insertion. Bien contrôler les rétroviseurs intérieur et extérieur (plusieurs fois, mais rapidement : le temps d’un tic tac du clignotant) afin de s’assurer qu’on ne risque pas de déranger un véhicule arrivant vite par l’arrière, ou un véhicule venant de l’arrière, montrant son intention de dépasser. Dès qu’on a la certitude de pouvoir effectuer la manœuvres sans déranger, indiquer son intention avec le clignotant, s’assurer que la visibilité à l’avant est suffisante et qu’on ne risque pas de déranger un usager venant par l’avant. S’insérer sur la voie de gauche en accélérant franchement (en restant dans la limitation de vitesse) et dépasser. La fin du dépassement ne peut s’effectuer qu’à condition de s’être assurer, à l’aide du rétroviseur intérieur, que le véhicule dépassé est bien derrière notre voiture. ATTENTION : Ne pas ralentir (sauf obligation). Se replacer progressivement sur la voie normale de circulation.

E) Circulation dense : La circulation dense et les embouteillages ont tendance à provoquer une certaine inattention ou parfois un certain énervement de la part des conducteurs. Il nous appartient de rester le plus courtois possible et de ne pas relâcher notre attention. C’est dans ces endroits que des piétons passent entre les voitures, que des 2 roues font du slalom entre les voitures et que la visibilité est assez réduite. Dans ces périodes, on utilise beaucoup la mécanique de notre voiture et la consommation s’en ressent. Soyons le plus calme possible et évitons tout mouvement brusque : Ne nous laissons pas surprendre et évitons la fatigue excessive : « Froncer les sourcils fait fonctionner 49 muscles. Sourire ne fait fonctionner que 17 muscles ». La conduite n’est pas un sport : c’est un action responsable et sage.

mardi 26 mars 2013

V - La quatrième étape de l'apprentissage de la conduite

Avoir des notions sur ...

Cette étape est essentiellement théorique. Nous sommes adultes et responsables et il nous appartient de nous informer via les supports mis à notre disposition sur les effets de l’alcool et autres substances plus ou moins toxiques, et aussi sur les effets de la fatigue. Nous devons aussi connaître les difficultés de la conduite par météorologie défavorable ou sur des itinéraires inhabituels comme la montagne. L’apprentissage de la conduite n’est jamais fini et nous devons savoir :

1 – Que l’espace routier est un espace partagé : les autres ne pensent pas comme vous et n’agissent pas comme vous l’attendez.

2 – Que nous ne savons jamais conduire parfaitement : Nous sommes des humains avec toutes les qualités et les défauts qui nous accompagnent. Comme chantait un certain Jacques Brel « Beaucoup mieux que Dieu, être un Homme » mais attention à nos imperfections car « la liberté des uns s’arrêtent, souvent, où celle des autres commence ».

3 – Tant que vous prendrez place dans votre véhicule, avec une petite inquiétude (mais sans peur), vous serez, sans doute, prudent. Quand vous serez très sûr de vous, vous ferez, sans doute, peur aux autres.

lundi 25 mars 2013

W) Les perspectives d'avenir

Les autorités ont décidé d'attribuer les places d'examen en fonction des réussites au premier passage.

1) Les auto-écoles s'assurent  cette réussite en augmentant de façon exponentielle, le nombre d'heures préalables au premier passage. Les élèves payent toujours d'avantage pour une formation de plus en plus médiocres diffuser par des des personnes de moins en moins professionnels et de plus en plus démotivés.
2) Les auto-écoles choisissent leurs élèves : les auto-écoles évaluent les élèves mais n'ont aucune contrainte assujettie à cette évaluation. Selon la qualité de l'élève et sa capacité à financer une formation, il sera ou non présenter à l'examen. Mais l'objectif de la plupart des professionnels est leur Chiffre d'affaires. Rien est fait pour vérifier la qualité des organismes de formation. Le PNF n'est presque jamais suivi.
3)Les transferts sont défavorisés, ce qui limite les effets d'une bonne concurrence au niveau de la qualité de la formation. L'auto-formation n'est pas pire que se faire accompagné par des moniteurs démotivés qui font leurs courses pendant les cours, fument, ou téléphone ou encore drague, sans se préoccuper de la formation.

C'est très inquiétant pour l'avenir sur les routes .

La médiocre qualité professionnelle de beaucoup de moniteurs et de patrons d'auto-écoles, démotivés ne peut aider à améliorer la sécurité de la route. Certes les pouvoirs publics y trouvent leur compte en limitant la vitesse qui sécurise ( on évite ou on limite les chocs à faible allure) et surtout remplisse les caisses de  l'état. L'automobile est plus que jamais la vache à lait.
Aucune méthode ou parfois, des méthodes très peu pragmatiques, sont appliquées. Des "professionnels" indignes de ce titre, se contentent de faire monter l'élève dans la voiture et lui demandent simplement de rouler : Si ça marche, alors c'est parfait car il peut y avoir résultat, sans aucun travail. Si ça ne marche pas, alors c'est " la galère" de l'élève qu'on va chercher à ponctionner financièrement et qui, peu à peu, va se démotiver jusqu'à arrêter sa formation après 50 voir 100 ou 150 heures de cours et les élèves sont souvent jeunes avec des moyens financiers limités.

Malheureusement, il semble bien que ce soit la société qui est ainsi : Chacun pour soit et tant pis pour l'autre. Peut-être sommes nous trop nombreux et les commerçants profitent du système qui fait qu'il existera toujours  un client pour se faire avoir. A quand le retour du professionnalisme exigeant, rigoureux et tourné vers le consommateurs.

Voici Mes quelques dernières réflexions que j'aimerai partager avec le plus grand nombre.

Patrick

dimanche 17 mars 2013

Mise à jour mars 2013

Bonjour à ceux qui lisent ce blog.

Aujourd'hui, j'ai une autre passion, mais je ne renie pas un passé que j'ai aimé.
Merci à ceux qui ont écrit des commentaires et pardon de ne pas avoir mis à jour ce blog plus tôt : Aujourd'hui, j'ai essayé d'améliorer les messages, mais je ne trouve plus la table des matières.
J'ai amélioré mes explications pour les manoeuvres et y ai inclus des schémas et images.
Plusieurs centaines d'élèves à qui j'ai remis ma rédaction, ont su en trouver l'intérêt avec un résultat positif à leur examen du permis de conduire.
Merci à tous et, un jour, peut-être, écrirai-je encore plus clairement avec votre aide .
Bonne  route.
Patrick

dimanche 3 mars 2013

Merci de m'encourager !!...

Bonjour à ceux qui ont visité ce blog.
Je vous laisse ces infos et espère vos commentaires positifs.
Merci à ceux qui ont bien voulu me faire confiance pour leur formation.
Patrick

samedi 2 mars 2013

VOS COMMENTAIRES

Certains d'entre vous m'ont dit que c'était difficile de mettre des commentaires sur le blog car ils restent anonyme. Si quelqu'un connait une solution, merci de m'en faire part.

vendredi 1 mars 2013

Z) Evolution du blog.

Bonjour à tous,
Ce blog  est destiné aux apprentis conducteur et j'espère vous aider.

Par ailleurs, je suis content de voir que certains anciens élèves, devenus conducteurs, aient pu profiter de mes écrits. 
Personnellement, je pense que les routes seraient beaucoup plus sûres, si, comme dans d'autres pays, il existait une formation continue composée de 3 heures en auto-école tous les 5 ans. Il faut 2 heures de code pour se rendre compte qu'après 3 ans de conduite, on a beaucoup de lacunes, parfois graves. Il faut vivre une heure de conduite d'un élève pour se rappeler que conduire n'est pas facile pour tout le monde et qu'il faut protéger les plus vulnérables.
Toujours éviter de faire "le lièvre" et mieux vaut être "la tortue" - régulière, constante, sage et protectrice.
Il faut savoir que les jeunes conducteurs sont souvent bien meilleurs que leurs ainés : Leurs connaissances sont fraîches et le passage du permis est devenu très difficile et va l'être encore plus.
Dommage que quelques jeunes exités provoquent trop d'accidents en prenant des risques inconsidérés : Ne vous laissez pas impressionnés par leur immaturité mentale et montrer leur que vous avez plus de sagesse qu'eux. Soyons conviviaux et Humains.
Merci de votre attention.