lundi 25 mars 2013

W) Les perspectives d'avenir

Les autorités ont décidé d'attribuer les places d'examen en fonction des réussites au premier passage.

1) Les auto-écoles s'assurent  cette réussite en augmentant de façon exponentielle, le nombre d'heures préalables au premier passage. Les élèves payent toujours d'avantage pour une formation de plus en plus médiocres diffuser par des des personnes de moins en moins professionnels et de plus en plus démotivés.
2) Les auto-écoles choisissent leurs élèves : les auto-écoles évaluent les élèves mais n'ont aucune contrainte assujettie à cette évaluation. Selon la qualité de l'élève et sa capacité à financer une formation, il sera ou non présenter à l'examen. Mais l'objectif de la plupart des professionnels est leur Chiffre d'affaires. Rien est fait pour vérifier la qualité des organismes de formation. Le PNF n'est presque jamais suivi.
3)Les transferts sont défavorisés, ce qui limite les effets d'une bonne concurrence au niveau de la qualité de la formation. L'auto-formation n'est pas pire que se faire accompagné par des moniteurs démotivés qui font leurs courses pendant les cours, fument, ou téléphone ou encore drague, sans se préoccuper de la formation.

C'est très inquiétant pour l'avenir sur les routes .

La médiocre qualité professionnelle de beaucoup de moniteurs et de patrons d'auto-écoles, démotivés ne peut aider à améliorer la sécurité de la route. Certes les pouvoirs publics y trouvent leur compte en limitant la vitesse qui sécurise ( on évite ou on limite les chocs à faible allure) et surtout remplisse les caisses de  l'état. L'automobile est plus que jamais la vache à lait.
Aucune méthode ou parfois, des méthodes très peu pragmatiques, sont appliquées. Des "professionnels" indignes de ce titre, se contentent de faire monter l'élève dans la voiture et lui demandent simplement de rouler : Si ça marche, alors c'est parfait car il peut y avoir résultat, sans aucun travail. Si ça ne marche pas, alors c'est " la galère" de l'élève qu'on va chercher à ponctionner financièrement et qui, peu à peu, va se démotiver jusqu'à arrêter sa formation après 50 voir 100 ou 150 heures de cours et les élèves sont souvent jeunes avec des moyens financiers limités.

Malheureusement, il semble bien que ce soit la société qui est ainsi : Chacun pour soit et tant pis pour l'autre. Peut-être sommes nous trop nombreux et les commerçants profitent du système qui fait qu'il existera toujours  un client pour se faire avoir. A quand le retour du professionnalisme exigeant, rigoureux et tourné vers le consommateurs.

Voici Mes quelques dernières réflexions que j'aimerai partager avec le plus grand nombre.

Patrick

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Plutôt bien pour un début ce blog !!...

Anonyme a dit…

Merci pour ces infos intéressantes

Anonyme a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce point, l'état complique les choses pour les élèves mais ne vérifie jamais le niveau et les compétences des moniteurs. Et ça se passe exactement comme vous le dites, ils les font monter dans la voiture et leur demandent de rouler sans prendre la peine d'expliquer. Souvent démotivés après tant d'années d'exercice du métier de moniteur ils ont perdu leur pédagogie au fil du temps, cependant n'ont jamais perdu leur sens du commerce et du gain. L'état doit prêter une attention particulière à la formation des élèves et ne pas se préoccuper uniquement de leur compliquer les choses.